Mission 2004

Quelques mois après sa création, La Falaise est entrée dans une phase opérationnelle. Adrian Rosner revient du Mali où nous venons de signer le premier contrat de formation d’un infirmier. Il s’agit de Mr A.D., aide soignant au Centre de Santé Communautaire (CSCom) d’Irelli. Il vient de commencer sa formation de 3 ans à l’Ecole d’Infirmiers de Sevare (Mopti).

Une somme de 1500€ a servi pour payer les premiers frais et pour ouvrir un compte bancaire à Mopti, afin d’éviter des frais de transfert bancaire.

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Nous agissons de concert avec les autorités sanitaires Maliennes et avec les Associations de Villageois, qui gèrent les CSCom. Lors de nos contacts, les autorités sanitaires et politiques régionales et départementales ont salué chaleureusement notre action originale.

Etant fin septembre au Pays Dogon Adrian a pu à nouveau constater l’état déplorable de la situation sanitaire qui affecte la population. Cela renforce d’avantage notre désir de financer la formation sur place d’infirmiers, d’aides soignants et de matrones.

Par ailleurs, les dernières pluies font défaut aux champs, par conséquent les récoltes ne seront pas très bonnes cette année, tout comme les revenus des villageois.

Nous comptons financer sur plusieurs années, bien sûr, la formation d’agents de santé pour les 15 CSCom du Pays Dogon. Et aussi apporter du petit matériel sanitaire qui manque dans les dispensaires, comme thermomètres, pinces hémostatiques et porte-aiguille, ciseaux, tensiomètres.

Grâce à votre contribution, La Falaise pourra aider cette population, qui a développé une des plus fortes cultures de l’Afrique de l’ouest, à mieux vivre.

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Nous recevrons chaque trimestre le bilan de la formation et les éléments économiques de contrôle. Nous nous attacherons à maintenir la transparence sur l’activité de formation.

Les coûts de formation :

infirmier à l’hôpital de Mopti sur 3 ans, de l’ordre de 3500 €.
matrone ou aide soignant à l’hôpital de Bandiagara sur 6 mois, 600 €.

Il existe déjà de nombreuses associations qui ont une démarche plus ou moins équivalente. On peut donc se poser la question de savoir quelle est l’utilité d’une association supplémentaire. Deux réponses sont possibles, au delà de l’idée d’aider concrètement une région déshéritée:
fournir une aide correspondant bien aux besoins locaux, ce qui n’est pas toujours le cas des aides de gouvernements ou d’ONG plus importantes;
dans notre entourage, contribuer à l’évolution des mentalités pour réduire la fracture entre Nord et Sud.

Nous souhaitons à terme contribuer à un maillage des actions (par exemple coopérer avec telle association aux buts semblables aux nôtres, qui envoie souvent des gens au Mali; utiliser des procédures de contrôles déjà rodées par ceux qui nous ont précédé afin d’optimiser les différents systèmes mis en place et de permettre une plus grande efficacité à l’ensemble des associations concernées.