Le Mali est un pays sub-saharien défavorisé, enclavé, aux ressources exclusivement agricoles limitées par la sécheresse. Sa capitale est Bamako. La population est de 17 millions d’habitants dont 73% sont ruraux; 46% ont moins de 15 ans. Les langues nationales sont : le bambara et le français. D’autres langues parlées au Mali sont le peul, le dogon et le songhaï.
Les cultures principales sont le mil, le riz, le sorgho, le coton (exporté en partie). Le fleuve Niger règle toute la vie du pays. Le PIB par habitant (à parité du pouvoir d’achat) est de 2 200$ au Mali (en France 43 000$).
Le pays Dogon se trouve dans la partie orientale du Mali, au sud de la boucle du fleuve Niger, entre Mopti et le Burkina Fasso. Il comporte un plateau (150km de long et 70km de large) , une falaise de 200km de longueur, et une plaine qui s’étend au Sud-Est. La région administrative correspondante, le Cercle de Bandiagara, comporte 414 villages, soit 300 000 habitants.
Le plateau gréseux et sec comporte peu de terres cultivables. La plupart des villages sont situés le long de la falaise. Ils bénéficient des terres cultivables de la plaine proche de la falaise, et de l’eau stockée naturellement par les structures rocheuses.
La culture essentielle est le mil ; les Dogon cultivent également des oignons dans de petits jardins irrigués. La terre cultivable est très limitée. Les femmes Dogon ont pour tâches quotidiennes de piler le mil, d’aller chercher, parfois très loin, l’eau, et le bois pour la cuisson.
L’activité touristique contribuait aussi aux ressources des villageois Dogon. Depuis 2010 il n’y a plus aucun touriste. L’accès aux soins, payants, dans les CSCom, est donc plus difficile. La rémunération des infirmiers par les ASACO est devenue problématique.