Les problèmes sanitaires du Mali sont structurellement sévères, liés à la fois au climat et à la pauvreté du pays. L’espérance de vie est de l’ordre de 58 ans.
La mortalité infantile reste élevée : 11 enfants sur cent meurent avant l’âge de 5 ans. La malnutrition infantile, qualitative plutôt que quantitative (rien que du mil…) est encore fréquente, autour de la période du sevrage, en particulier quand les grossesses sont très rapprochées.
La mortalité maternelle est également très élevée, avec plus de 6 décès pour 1000 naissances (en France le chiffre est 30 fois plus bas). Seulement un accouchement sur 2 est pratiqué dans des conditions sanitaires convenables.
L’environnement favorise un grand nombre de maladies infectieuses et parasitaires. Le paludisme, très fréquent pendant la saison des pluies, cause 13% des décès, et frappe particulièrement enfants et femmes enceintes.
La bilharziose est une autre affection parasitaire grave et difficile à traiter. Les infections respiratoires aiguës sont fréquentes. Le VIH progresse : environ 2.5% des jeunes adultes (24-35 ans) sont séropositifs.
Bien évidemment l’accès à l’eau potable est insuffisant. De plus l’accès aux soins urgents est rendu difficile par des routes impraticables en saison des pluies.