A Sévaré-Mopti
23/12 : visite à Oumar Traoré, directeur de l’Ecole de Formation Paramédicale Yoland –Bresson
Nous apportons des livres et du matériel d’enseignement. Oumar nous montre le mannequin destiné à l’enseignement des gestes.
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L’école s’est agrandie par la création d’une classe d’infirmiers deuxième cycle (recrutés après baccalauréat) avec 11 élèves en 2006-07; et une classe de sage-femmes d’état.
L’admission à l’école comporte un test de sélection : épreuve écrite en langue française, et entrevue. Cette sélection est difficile à faire accepter par les candidats et leurs familles, mais O.T. y tient beaucoup. La première promotion d’infirmiers est sortie il y a deux ans avec 67% de succès à l’examen national.
[singlepic id=245 w=300 h=240 float=right]En juin 2006, il y a eu 36 reçus sur 43, dont 33 ont été recrutés par la Fonction Publique.
L’entrée dans la fonction publique se fait sur concours et permet de devenir infirmier d’état. Ce qui assure semble-t-il un salaire plus régulier que ceux payés par les ASACO, sauf quand ces derniers peuvent être pris en charge par le « programme d’aide pour les pays pauvres très endettés » (PPTE) actif depuis 2003.
23/12 au soir : visite au médecin chef de l’Hôpital de Bandiagara
La matrone de Ouo a fini sa formation qui s’est bien passée. Pour la formation d’une matrone à Ningari, le docteur Cissé est d’accord, si l’ASACO la soutient. Il a également une candidate à Kargué : compte tenu de la subvention promise par le Conseil Général du 92, nous disons oui pour début 2007.
[singlepic id=250 w=330 h=300 float=left]La stabilité du personnel des CSCom s’est améliorée. Il y a davantage d’écoles pour les former.
Depuis peu, des villageois-relais sont recrutés et formés par une ONG.
Leur rôle consiste à sensibiliser la population des villages à l’hygiène, à la prévention du paludisme, aux consultations prénatales, et à aider aux campagnes de vaccinations.
Ningari et Mori
24/12 : à Ningari, rencontre avec B.K. notre second boursier infirmier
Signature sous le baobab de l’engagement pour le contrat de formation de la matrone de Ningari avec le président de l ‘ASACO.
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A Mori notre troisième boursier, D.B., en vacances scolaires, nous accueille au CSCom, en compagnie de l’infirmier – chef de poste.
Mori , c’est 23 villages, 12543 habitants, et un CSCom important, avec 6 personnes :
1 infirmier – chef de poste et 1 aide soignant (remplaçant de DB le 3ème boursier)
1 gérant de distribution de médicaments
1 matrone et 2 accoucheuses traditionnelles
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La maternité réalise 150 à 200 naissances par an.
Le premier bâtiment a été construit en 1982 aux frais du village, le second bâtiment plus tard.
Le CSCom de Mori vient de recevoir le « Ciawara d’or » attestant de son très bon niveau (5 récompenses annuelles de ce type au Mali).
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Le CSCom bénéficie d’un petit frigo pour les vaccins, alimenté par des panneaux solaires et un énorme container de batteries (voir photo).
Ceci résulte du jumelage avec Vojeaucourt depuis 1983, avec le soutien d’EDF et Electriciens sans frontières.
25/12 : réunion avec 25 chefs de quartier conseillers municipaux et responsables de l ‘ASACO
Salutations d’usage, présentation de l’association et de notre mode d’action par Adrian. Une demande nous est faite de former une matrone en prévision de la mutation de la matrone actuelle. Nous expliquons que le circuit de décision passe par l’Hôpital de Bandiagara, et que c’est à eux de faire la demande au Dr Cissé.
Visite à Irelli
31/12 : rencontre avec A.D., notre premier boursier, qui terminera son cycle de formation en Juin 2007, et reviendra alors au CSCOM d’Irelli, avec son diplôme d’infirmier en poche.
Il nous dit beaucoup de bien de l’école YB de Sévaré-Mopti, plus sérieuse que certaines écoles de Bamako. Comme matériel pour l’école, il souhaite du matériel de démonstration tel que boite à pansements, pinces, sondes de tout type (naso-gastriques, urinaires) parce que voir ces objets dans les livres est insuffisant.
[singlepic id=220 w=280 h=280 float=left]Visite du CSCom (déjà vu en 2004) avec lui et son remplaçant.
Le vieux frigo à fuel est un monstre difficile à contrôler et coûte 600 CFA (1 Euro par jour)
A.D. nous dit que la baisse de la mortalité infantile est nette depuis qu’on fait les campagnes de vaccination dans tous les villages, surtout contre la rougeole qu’il ne voit plus. Il nous présente un voisin proche du CSCom qui a été formé comme villageois- relais.
A tombée de nuit nous avons la visite des membres de l’ASACO.
De retour à Sévaré
[singlepic id=210 w=280 h=280 float=right]02/01 : brève visite à O.T. qui nous donne copie de la lettre qu’il a écrite au gouverneur de la région de Mopti, pour appuyer son projet de reconstruction de l’Ecole à coté du futur nouvel Hôpital de Mopti.
Si le terrain lui était donné par les instances publiques, il pourrait demander le soutien de son projet privé par la SEM (Société d’Economie Mixte) des Hauts de Seine.
Un rapide bilan financier permet de flécher nos actions futures. En particulier, la participation des différents membres de l’association est maintenant complétée par une subvention accordée fin 2006 par le CG du 92, d’un montant de 6000 €.
Ce financement nous permet un soutien actif de l’Ecole de Sévaré-Mopti. Ainsi, la formation, déjà considérée comme très bonne, à la fois par nos boursiers, et par le Dr Cissé, médecin chef de l’hôpital de Bandiagara, ne sera que meilleure, et ce, pour l’ensemble des élèves.
Il est à noter que le bassin de recrutement des élèves infirmiers de cette école s’étend sur la moitié Nord du Mali.
Enfin, une demande très forte d’OT est un jumelage avec une école de formation d’infirmiers en France. Nous avons une piste avec une école de Bretagne.
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